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Catégorie Covid-19
Le système de santé français, pays fortement centralisé, repose sur les trois piliers principaux que sont :
1) l’assurance maladie universelle unique obligatoire instaurée après la Seconde Guerre mondiale complétée par une assurance maladie complémentaire facultative désormais généralisée ;
2) l’exercice libéral et notamment la rémunération à l’acte des médecins quelle que soit leur spécialité, comme de la plupart des autres professionnels de santé (infirmières, kinésithérapeutes, dentistes…) exerçant dans le secteur de « ville » et
3) les CHU de statut public comme lieux principaux de recherche, de formation et de pratique de pointe.
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Au sein d’un pays de près de 8,6 millions d’habitants, le système sanitaire suisse est considéré comme l’un des plus performants au monde, si l’on en croit les indicateurs d’espérance de vie et de satisfaction des patients. Néanmoins, il est également l’un des plus coûteux, avec des dépenses par habitant les plus élevées des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et une quote-part incombant au patient parmi les plus importantes. La gouvernance sanitaire fonctionne avec une répartition des compétences entre cantons et confédération.
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Au Canada, le système de santé relève de la juridiction provinciale, mais les principaux fondements ont été orientés par le palier fédéral. Avec une population d’environ 8,3 millions d’habitants, le Québec est la deuxième province la plus peuplée du Canada. La plupart des services de santé au Québec sont financés par un système public d’assurance maladie de type beveridgien. Les soins essentiels, qu’ils soient offerts dans des établissements publics ou des cliniques médicales privées, sont généralement gratuits au point de service. Depuis sa création en 1971, le système de santé moderne du Québec a été conçu pour intégrer les soins de santé et les services sociaux.
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La Belgique est un État fédéral dont l’organisation du système de santé se caractérise par la liberté du choix du prestataire par le patient et la liberté thérapeutique du praticien. L’État social est qualifié de bismarckien teinté de beveridgianisme. La quasi-totalité de la population belge est couverte par l’assurance maladie obligatoire, qui est gérée par l’Institut national maladie-invalidité (INAMI). Une partie non négligeable des soins est néanmoins directement à charge des personnes : environ 57,6 % pour les soins dentaires, 29,8 % pour des médicaments, 13,1 % pour des soins hospitaliers, 7,5 % pour l’aide à domicile et 5,6 % pour des soins résidentiels en maison de retraite. Le financement est principalement basé sur la rémunération à l’acte. L’accessibilité des soins n’est donc pas optimale.
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